Histoire
et Mémoire de GOUMEN BIS
Contexte de l’adresse 2 bis Cité Aubry
Notre capitale parisienne
regorge de promenades surprenantes dans les quartiers de ses arrondissements.
Le 20ème ne fait pas défaut à ses
voisins en étant lui aussi comblé par ses promenades où l’émotion de l’œil
rallie celle du cœur. Notamment dans la boucle autour de l'ancien
village de Charonne, du métro Porte de Bagnolet en passant par le parc de
Charonne, puis rue de Bagnolet, en se perdant dans le dédalle des rues
Saint-Blaise et de la Réunion, tout en fendant les petites rues riches de leurs
vieux pavés et de leurs maisons anciennes, rappelant l’époque où Paris était
formée de petits villages comme celui se trouvant au niveau du 35 rue de
Bagnolet.
Cette impasse revêtue de ses bâtiments typiques de
l’architecture du 19èmesiècle pour beaucoup transformés aujourd’hui
en ateliers d’artistes, est la Villa Riberolle.
On la quitte sur la droite vers le 15 de la
grande rue par une ruelle en arc de cercle abritant elle aussi des ateliers
d’artistes, entres autres, le lieu GOUMEN BIS ayant trouvé résidence sur ce
chemin villageois créatif, au 2 bis Cité Aubry ancienne usine désaffectée
réhabilitée de chronologiquement par ses divers occupants.
Naissance du lieu
En cette époque des années
80, où l’effervescence des squats lieux artistiques est en pleine évolution en
France. Le Cabinet Michel est l'administrateur de biens de la propriétaire, mise sous tutelle par l'etat. La friche située au 2 bis Cité Aubry etait abandonnee apres l'incendie de 1981 ayant devaste la partie Nord du lieu. Apres un courrier redige par un decorateur demeurant au 11 rue de Bagnolet, demandant une occupation prequaire et temporaire de la friche située au 2 bis Cité Aubry. Un refus ecrit, donne son aval
afin que se développe une activité dite artistique sur ce terrain vague aux
dépendances délaissées. Les premieres personnes a investir le lieu sont; William Abello Decorateur, Bernard Alluchon Brocanteur, et Jacques Fhima Agitateur. Les clefs sont obtenues par la ruse aupres de Mr Octave Busch, ancien de 14-18 a la retraite, qui nourrit tous les chats du quartier et du Pere Lachaise.
Ainsi, en janvier 1987, les activités Artistiques
se développent et l’usine désaffectée abrite la naissance d’un lieu où
créations et dynamiques artistiques sont les maîtres mots de son développement,
sous l’égide de Jacques FHIMA, déjà initiateur d’une association à vocation
axée sur la promotion de toutes formes d’expressions artistiques.
Dès ses premiers balbutiements, le STUDIO GOUMEN
garde en optique :
sa vocation
-
Être un espace alternatif expérimentale au champ d’activité propice à la
réalisation et à la rencontre, un carrefour artistique.
sa ligne directive
-
Sensitive et constructive de la réalisation à la diffusion de films
rares expérimentaux.
-
Évolutive dans les liens fusionnels des arts de la musique, de la
peinture, de la décoration, de l’architecture, de la photographie, de la
cinématographie, du graphisme, autant que dans tout autre ensemble artistique.
-
Fusionnelle avec des associations de secteurs artistiques divers.
-
De concertation de groupe afin d’approfondir le développement du lieu
dans son fonctionnement et ses services vers les habitants du quartier par une
pratique systématique de l’information de proximité, une mise à disposition du
lieu ainsi que dans l’ouverture des portes lors de journées rencontres
-
Tendant le lieu en
autofinancements sur un concept dynamique, dans une constante évolution vers
l’objectif de faire de STUDIO GOUMEN, le GOUMEN CITE MAISON DE QUARTIER.
Une ligne
directive progressive d’années en années. Respectant ainsi le souhait de Melle Septfons ( septfons est un nom de domaine ou de localite d'origine centre et sud : tarn, yonne , signifie sept sources ).
propriétaire du site qui après
l’incendie partiel de l’usine à bois, décide de confier le lieu à de jeunes
artistes du quartier dans l’objectif de sauvegarder le lieu de vandalismes de
toutes sortes et d’y développer des activités culturelles en direction des habitants
de la Cité Aubry et de sa proximité.

Progression du lieu
Riche de sa vocation et de sa ligne directive, le
STUDIO GOUMEN prend son envol en basant ses activités sur celles liées à
l’image et à sa conception, principalement au cinéma 16mm.
Petit à petit, des décors colorés reconstitués
après les tournages de films, métamorphosent le site, se substituant au
spectacle désastreux de la friche, en la transformant en un lieu magique dans
un décor de place de village.
Le STUDIO GOUMEN se pérennise en abritant
parallèlement un iconothèque et une cinémathèque. La salle de projection est
utilisée pour la diffusion de réalisations rares non bénéficiaires ou peu de
celle des salles traditionnelles. Aidée de ces outils, l’équipe du lieu prend
forme dans sa genèse et se développe dans le soutien et l’élaboration de
projets artistiques comme :
-
Festivals de films 16mm
-
Ciné - Club
-
Atelier de décors
-
Atelier de peinture et iconographies
-
Expositions de photos
-
Animation de rue
-
Chorale
L’année 1993 pointe son nez, le STUDIO GOUMEN a
évolué, de
nouvelles associations s’y investissent donnant ainsi une plus grande envergure
aux évènements culturels du
quartier Alexandre Dumas.
Aujourd’hui ces associations demeurent très actives
à GOUMEN bis :
- Les Impondérables La Cie de Théâtre -
Dream Land Pictures Le Labo
Photos - TÉlÉ BOCAL La Télévision de Quartier - l’ASSOCIATION de Gestion Programmation de
concerts et de Théâtre.
Les années écoulées sont des années
d’autofinancements, dans l’organisation d’évènements, dans les ateliers où
encore dans le financement des travaux de réhabilitations du site.
Le STUDIO GOUMEN s’est
enrichi, non !!!! Pas dans son coffre fort virtuel voyons… Mais dans son savoir faire, son
développement artistique, associatif et dans sa fidélisation de proximité. En 1993, lassé par tant de lutte Jacques Fhima quitte le lieu et remet les clefs a son frere Alain.
Une nouvelle fois, l’adresse du 2 bis Cité Aubry se
nantie d’un nouveau nom, celui de GOUMEN BIS.
Présentations des associations résidantes du
lieu
GOUMEN BIS (la vie du lieu, la gestion, la programmation…)
La gestion et la direction politique du lieu sont
décidées de façon collégiale par un conseil d’administration constitué
notamment d’un membre de chacune des
associations résidantes.
La vie du lieu
Sa porte à peine franchie, on pénètre dans un
espace-temps en rupture avec le quotidien. Telle une “ruche artistique”, la
créativité envahie le moindre petit espace où liberté et imagination cohabitent.
GOUMEN BIS est le lieu de rendez-vous prisé par une
grande majorité des habitants du quartier, se mêlant aux visiteurs d’ici, de là
ou de là bas, afin d’assister et de participer aux divers spectacles : -
Théâtre, Musique, Télévision de proximité, Arts Plastique et Visuels…- Proposés et mis en scènes par les
associations, sur les différents points d’accueils du site constitué de
deux salles et d’une cour extérieure - intérieure. Cette dernière est agencée
de décors de cinéma (une ancienne boucherie, un café à la devanture délavée…)
ainsi que d’objets hétéroclites recyclés et déposés là par le tout venant,
voisins, résidants, visiteurs. La touche finale à son caractère de mémoire de
quartier est son mur de scène grignoté par le temps et les intempéries.
Cette cour à ciel ouvert, apporte une atmosphère de
place de village au lieu faisant déjà penser en lui-même à une petite bourgade
posée là comme par magie sur cet îlot surplombant la rue de Bagnolet.
La gestion
Le lieu est géré par l’ASSOCIATION DE GESTION GOUMEN
BIS qui se réfère aux règles de la
charte interne élaborée par tous les composants du lieu en adéquation avec leurs
idéologies et engagement sociaux – culturels.
L’ASSOCIATION DE GESTION GOUMEN BIS est scindée en deux entités :
a) la gestion administrative, composée d’un bureau
élu par le conseil d’administration : Président, Trésorier et Secrétaire.
b) la
gestion artistique, propose et gère tout au long de l’année une programmation
multiforme : Musique, Théâtre, Danse, Cabaret, Chanson française,
Guinguette, Expos. Elle est
responsable de l’image du lieu GOUMEN BIS en tant que lieu de culture populaire
et de diffusion culturelle de quartier. Tout en gardant la vocation première du
lieu, elle cultive les échanges entre le public et les artistes par des
rencontres pluriculturelles, dans des ambiances chaleureuses où partages
d’émotions et d’avis fusent.
TÉLÉ BOCAL
Est née, en 1995, sur
l'initiative de Shorties pour le court métrage (crée un an plus tôt pour
promouvoir le court métrage français) et d'autres associations comme La charrue
avant les boeufs, Les Copirates ou Dreamland Pictures.
Pendant l'été 1995, trois
émissions de TÉLÉ BOCAL (composées des productions des quatre associations)
sont projetées sur des moniteurs de télévision dans la cour de Goumen Bis
devant un public composé d'amis et de gens du quartier. A la rentrée 95, face
au succès de ces diffusions, Shorties pour le court métrage décide de continuer
l'aventure, et crée une nouvelle association : TÉLÉ BOCAL. La Télé de quartier
est née... Petit à petit, le réseau de diffusion s'étoffe et les bars des
alentours commencent à programmer TÉLÉ BOCAL au rythme d'une émission tous les
deux mois.
Depuis déjà de longues
années, Télé Bocal, est engagé dans une autre façon de faire de la télévision
et de la regarder, aussi c'est une télévision plus proche des gens, sans star.
Une télévision où chacun peut y participer et s'exprimer. Elle ne s'intéresse
que très peu aux événements nationaux mais plutôt un regard dans sa proximité
c'est-à-dire qu'elle couvre des évènements locaux (du conseil de quartier au
Forum de la Jeunesse, en passant par la fête des Anciens). Télé Bocal, c'est
également une télévision engagée auprès de différents mouvements sociaux comme
Droit au Logement, Attac, Agir contre le chômage... une télévision qui relaye
des actions en faveur d'un monde plus juste, plus solidaire.
TÉLÉ BOCAL est une
télévision participative puisque l'actualité provient des habitants, qu'ils en
sont les acteurs principaux. En effet, une partie de nos programmes traite de
l'actualité en prenant soin de tendre nos micros à ceux que l'on n'entend pas
d'habitude, les militants, les gens de la rue... En ce sens, TÉLÉ BOCAL peut
servir à faciliter l'expression et la participation des citoyens, à relayer les
problèmes de quartier....TÉLÉ BOCAL a pour ambition de participer à la vie
citoyenne ainsi qu'à l'évolution des mentalités, en traitant de sujet dont on
ne parle que rarement et qui concernent directement la vie des habitants. TÉLÉ
BOCAL est un micro humanitaire, offrant à tous la possibilité de s'exprimer
mais aussi de participer à la vie locale.
COMPAGNIE IMPONDERABLES
Née en 1983, La Compagnie
Impondérables monte d'abord plusieurs spectacles de "salle" comme Le
désert des Tartares de Dino Buzzati ou Perceval, spectacle librement adapté des
légendes Arthuriennes.
Grâce aux nombreux
contacts qu'elle noue avec différentes compagnies, et renforcée à travers
l’expérience de ses membres issus d'univers artistiques variées, la compagnie
Impondérables s’est taillée une réputation de polyvalence. Par son exemple et
son expérience, elle milite sans prosélytisme en faveur d’une culture populaire
et s'est forgé ainsi une réputation de "compagnie tout terrain".
Son objectif est de
transformer la vie quotidienne par la diffusion du spectacle vivant sous toutes
ses formes, afin de faire pénétrer le public (pas toujours initié aux
"choses" de la culture) dans son univers merveilleux et
spectaculaire.
La Compagnie
Impondérables a, à son actif, une solide expérience de montage de programmation
théâtrales " qui bougent " dans et avec le public.
IMPONDERABLE: Adjectif
et nom masculin.
Se dit de
facteurs, d'événements qui
ne
peuvent être ni prévus, ni calculés, parce que dus au hasard.
«La
politique est souvent faite d'impondérables, comme la vie elle-même»
(Larousse,
édition 1966)
Arrivés en 1994 à Goumen Bis, les
Impondérables
s’installent et investissent aussi la rue en proposant aux
habitants du quartier des événements dans les rues, dans
les commerces, sur les
places, sur les marchés et dans les
lieux publics adjacents à Goumen Bis.
En
1996, La Compagnie Impondérables
crée « Les
Nocturbaines »,
festival consacré aux Arts de la Rue qui se
déroule tous les ans début juin à Goumen Bis et dans tout
le quartier Réunion-Père Lachaise :
LES NOCTURBAINES -
Cette proposition innovante permet à la fois
d'apporter une dynamique artistique dans un quartier quelque peu déserté par
les propositions culturelles et de satisfaire une demande croissante de la part
des artistes des arts de la rue, en quête de lieux de diffusion sur Paris en
leur offrant des lieux de représentations dans l’espace urbain.
Le succès de cette initiative se confirma dès
la première édition, confortant ainsi la nécessité de pérenniser le festival "les Nocturbaines", en
s'adressant à un public "populaire" et de proximité, dans la
convivialité et la bonne humeur.
Compagnie
Impondérables : Association P.O.P
Contact :
Alain François : 06 82 61 86 87
DREAMLAND PICTURES
Dreamland Pictures est une
association crée en 1994, dont l'intérêt réside principalement en la
connaissance, la promotion et la diffusion de l'objet photographique.
Entre autres, sa vocation
est de permettre à de jeunes talents d'exploiter la photographie comme moyen
d'expression dans une optique artistique, culturelle et sociale.
Ses principaux moyens sont l'échange, la communication et de manière générale
toutes actions ayant de près ou de loin trait à l'image, quel que soit son
support.
Son siège et le labo se
situent à GOUMEN BIS - 2 bis cité Aubry dans le XXe arrondissement de Paris (M°
Alex. Dumas). Dès le début de son fonctionnement, l’association forte d’une
poignée de membres lance le projet ambitieux de présenter chaque mois grâce à
un vernissage/exposition un artiste photographe. Ce projet sera soutenu pendant
cinq années au cours desquelles se succèdent de nombreuses expositions dans et
hors les murs (Projet itinérant « Mine de rien » sur un marché
parisien Place d’Aligre, exportation des travaux sur les murs de l’AGECA dans
le XIe arrondissement ainsi que dans les locaux du groupe Mornay dans le XIIe
arrondissement …). Après une profonde restructuration en raison de la perte
d’un de ses piliers fondateurs, l’association se consacre aujourd’hui à la
réalisation de projets plus ponctuels en matière d’exposition, de la mise en
place de cours de labo, ainsi qu’à la celle d’un festival de projections
photographiques (3ème édition).
Dreamland Pictures expose
des artistes contemporains dont le travail est jugé accessible au sens
esthétique, intellectuel et financier (même si nous n'avons pas vocation à
vendre de l'art). La sélection des
artistes ne se fait pas sur c.v, mais sur la pertinence du travail plastique,
et du projet d'exposition.
Depuis sa création
Dreamland Pictures ouvre ponctuellement les portes de ses locaux à des
photographes extérieurs dans le but de créer des rencontres artistiques et
faciliter l’accès à l’art photographique au moyen d’expositions ponctuelles
ouvertes au public.
Dreamland Pictures propose des stages d’initiation au labo photo noir et blanc.
Dreamland Pictures organise en association avec des intervenants extérieurs des
projections de courts-métrages, ainsi que des rencontres d’artistes variés.
LA CHARRUE AVANT LES BOEUFS
"La
charrue..." dispose de moyens de post-production vidéo, c'est a dire
montage sur banc U-Matic sut et infographie sur Amiga (animation, générateur de
caractères, ....Elle ne peut pour l'instant, fournir aucun moyen de tournage.
3
types de réalisations sont prévues :
1-
"TELE-TELE" est une émission de 20 à 30 minutes, sorte de patchwork
visuel de 10 à 20 minis séquences (de 5' maximums), reliees entre elles par un
habillage (à chaque fois different) et dont la cohérence serait assurée soit
par un thème soit par un fil conducteur détermine à l'avance.
Ce
qui sera principalement commun à ces mini-sequences sera le désir de chacun de
réaliser des produits personnels et/ou expérimentaux, en travaillant l'image
vidéo sans se soucier des normes techniques et esthétiques de la télévision
institutionnelle, et en partant de sujets réels, comme mettre en valeur des
événements du quotidien auxquels on ne préte pas attention, sans pour autant
exclure la gratuité et le sentiment.
Un
groupe d'une dizaine de personnes est d'ores et déja constitué. Chaque émission
sera fabriquée sur une periode de 3 mois, au cours de laquelle plusieurs
réunions mettront en place la structure : mise au point du théme de l'émission et
des idées, planning de travail, réception des projets montés et montage final.
Une
projection aura lieu a GOUMEN.
2-
Tout ce qui a trait au quartier et aux activites du Studio GOUMEN, c'est à dire
: La possibilité d'une communication entre GOUMEN et le quartier par la vidéo
(a travers, par exemple, une sorte de "Tele Goumen" qui mêlerait
informations de quartier et documentaires), ainsi que la constitution d'une
mémoire du lieu.
3-
Tous les projets et produits qui ne s'inscrivent pas dans les types précédents
: premontages ou montages de
courts-métrages de fiction ou documentaires et de films institutionnels de
toutes sortes.
A
l'intérieur de ce cadre, des tarifs seront appliques pour tous a l'utilisation
du matériel :
pour
TELE-TELE et TELE GOUMEN, le banc U-Matic dans son ensemble coûtera 10frs/h. et
l'Amiga seul 3frs/h.
Pour
les productions extérieures, le banc coûtera 400frs/jour.
Les
fournitures (cassettes vidéo et disquettes) pourront s'acheter au tarif de gros
... "La Charrue" et, en ce qui concerne les productions extérieures,
elles devront ˆêtre soit apport‚es par la production, soit achetées au tarif de
détail.
Une
répartition équilibrée du temps entre ces 3 activités devra être trouvée, dans
un premier temps : un tiers par partie, par la suite : modulable en fonction
d'un planning.
Une
formation technique sera assurée à chacun pour l'autonomie du projet.
La Charrue...

Les Associations ayant precede celles du Goumen Bis:
24 Poetes secondes, Don Diego, Charonne Cote Cours, Lilafichette, Chambre avec Vue, La Groove Note, Tarkus International, Cine Cite, Iconotheque Ashurbanipal, Archibalde, La Charrue, Tele Goumen, Relativement Simple, Cite Site, Azed le Principe, Lalafarcette, Varia Voce, Carte Merveille.